tag:blogger.com,1999:blog-87017288222346689772024-02-19T08:23:39.467+01:00REG'ARTSMon regard sur des oeuvres d'art destinées à être partagées avec le plus grand nombre.
Partager l'émotion que je ressens lorsque de telles merveilles apparaissent à mes sens.
Sans censure, sans préjugés ni valeurs faussement morales.
Sainement et uniquement porté par mes émotions librement exprimées.
Sentir et ressentir. Sans juger.
L'art ne se juge pas, ne se classe pas comme un hit-parade.
Il se vit avec ce que chacun d'entre nous a en lui.Reg'Arthttp://www.blogger.com/profile/13217071931627274357noreply@blogger.comBlogger6125tag:blogger.com,1999:blog-8701728822234668977.post-14139536746573311152007-12-10T05:42:00.006+01:002009-01-29T05:30:06.947+01:00Pierre Subleyras - La Courtisane Amoureuse<div align="center"><span style="font-size:180%;"><strong><em>L'artiste</em></strong></span></div>
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<br /><div align="center"><strong>Pierre Subleyras</strong> (Saint-Gille, Gard, 1699 - Décès : Rome, 1749)</div>
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<br /><strong>Un peintre français à Rome </strong></p><p align="center">&
<br /></p><p align="center">son oeuvre majeure</p>
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<br /><p align="center"><strong><em>La courtisane amoureuse</em></strong></p><strong></strong><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQAB3HIvvTjhi15dh-gbsTjgYOSCCCEQRpGPB4y8w6uNGM_Pl8J0EVnY4xrU3iMSKgzIfdv-WVfwcv58jO7NwnNAehd_yFJ0yUGm6nQlzjBMkqKyCdI_bB4kWEchOOPOEqHp-fB4CzYps/s1600-h/La+courtisane+amoureuse+-+Pierre+Subleyras.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142202418888769746" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQAB3HIvvTjhi15dh-gbsTjgYOSCCCEQRpGPB4y8w6uNGM_Pl8J0EVnY4xrU3iMSKgzIfdv-WVfwcv58jO7NwnNAehd_yFJ0yUGm6nQlzjBMkqKyCdI_bB4kWEchOOPOEqHp-fB4CzYps/s400/La+courtisane+amoureuse+-+Pierre+Subleyras.jpg" border="0" /></a></p>
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<br />Né à Saint-Gilles-du-Gard et formé à Toulouse auprès d’Antoine Rivalz, Pierre Subleyras
<br />(1699-1749) gagna le Premier prix de l’Académie royale en 1727 et partit pour Rome l’année suivante.
<br />Il ne quittera plus la ville, adoptant pour patrie celle de son épouse, la miniaturiste Maria Felice Tibaldi.
<br />Bénéficiant de commandes de l’Église, comme <em>Le Repas chez Simon</em> (Louvre), il compte parmi les peintres majeurs de Rome, avant la vague néoclassique qui déferle sur la ville. D’une production plutôt austère, se distinguent les Contes datés autour de 1735, dont la notoriété est attestée par l’exécution de plusieurs versions.</p>
<br /><strong>Saint-Aignan, son protecteur</strong>
<br /><strong></strong>
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<br />Quatre d’entre eux appartenaient au duc de Saint-Aignan, ambassadeur de France à Rome de
<br />1732 à 1741. Tâtant lui-même du crayon, il joua le rôle de protecteur et de mécène pour les jeunes pensionnaires de l’Académie, dont Subleyras.
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<br /><p>Il est fort probable que La Courtisane amoureuse ait orné sa collection, dont la vente en 1776, illustrée par Saint- Aubin, contient près de 400 tableaux. Une gravure à l’eau-forte par Pierre, pensionnaire à l’Académie de France à Rome depuis 1735, laquelle présente des variantes avec le tableau, pourrait témoigner de l’existence à Rome d’une autre version (fig. 5).</p>
<br /><strong>La Fontaine, conteur libertin</strong>
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<br /></strong>Le poète lyrique du XVIIe siècle (1621- 1695) doit à un registre mineur, la fable, un succès
<br />jamais démenti. L’écrivain s’était exercé auparavant à versifier ses Contes et nouvelles, historiettes légères ou gentiment lestes empruntées aux auteurs de l’Antiquité ou de la Renaissance, tels Boccace ou l’Arioste.
<br />Trois volumes paraissent entre 1664 et 1671, mais La Fontaine dut renoncer à diffuser le quatrième, frappé par la <em>censure</em>.
<br /></strong>
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<br /><p>C’était le prix à payer pour gagner les bonnes grâces de Louis XIV : une gageure quand on a été le protégé, fidèle de surcroît, du surintendant Foucquet. Un intime du roi, Premier valet de chambre de Sa Majesté et ami des écrivains, avait déjà joué les intercesseurs au moment de la publication des Amours de Psyché et de Cupidon en 1669 : il s’agissait du duc de Saint-Aignan, le propre père du mécène de Subleyras. Mais il serait vain d’y voir plus qu’un concours de circonstance. </p>Les Contes étaient entrés dans le répertoire des peintres, Vleughels et Pater, quand Subleyras s’y consacra.
<br />Un conte qui finit bien
<br />Édité en 1671, <em>La Courtisane amoureuse</em>, l’un des contes les plus réputés de La Fontaine, n’a pas de source bien identifiée.
<br />
<br />
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<br /><p>C’est l’histoire d’une fière courtisane romaine, Constance, rachetée par l’amour qu’elle porte à un jeune seigneur, Camille.
<br />Elle accepte de s’humilier devant lui dans ce geste suprême de servilité que constitue le fait de le déchausser avant le coucher. Touché par cet acte d’amour et d’abnégation – elle lui sacrifiera également ses beaux habits, découpés au poignard quand son compagnon refusera de l’aider à son tour –, il décidera d’épouser la courtisane. </p>La morale de l’histoire, c’est que l’amour est capable de métamorphoser les êtres les plus rétifs : d’une femme orgueilleuse, il fait un mouton ; d’un jeune viveur, un mari.
<br />Un succès de librairie.
<br />Comme pour les Fables, l’illustration s’est emparée des Contes, prétexte à des images plus ou
<br />moins licencieuses selon les éditions. La première du genre, illustrée par Romeyn de Hooch, avait paru en 1685 (fig. 6). Au XVIIIe siècle, «âge d’or» des Contes, comme le XIXe siècle le sera des Fables, les estampes se succèdent. Elles ont pour inventeurs Pater (1734),
<br />Boucher (fig. 7), Cochin (1743-1745), Charles Eisen (1761) et Fragonard.
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<br /><p>Chacun y imprime son style, de la femme empanachée de Romeyn de Hooch jusqu’à la tendre réconciliation des amants sous le dais grandiose d’un lit, qui est, chez Fragonard, la métaphore
<br />du plaisir.</p>
<br /><strong>Tableau de goût galant</strong>
<br />À première vue, on ne peut imaginer oeuvre libertine plus pudique que la petite toile de
<br />Subleyras.
<br />La brune Italienne, vêtue de ce bel habit qu’elle immolera, est penchée, comme une Madeleine
<br />aux pieds du Christ, sur la jambe du blond Camille, qu’elle dénude avec délicatesse.
<br />Le lit est à peine visible.
<br />Le cadrage est serré sur le couple, renforçant cette impression d’intimité qui fait la force du tableau, miracle de la litote picturale.
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<br /><p>Subleyras n’a pas toujours été aussi retenu. Deux tableaux inspirés des Contes de La Fontaine, <em>Le Bât</em> et<em> La Jument du compère Pierre</em> , sont d’une gaillardise explicite.
<br />Outre sa perfection formelle, le charme du tableau tient à la finesse psychologique qui éclaire
<br />le jeu des deux protagonistes (rougeur de Constance,
<br />regard en coin de Camille). Il tient aussi à la manière qu’a Subleyras de nous restituer un peu des moeurs du XVIIIe siècle. De beaux costumes, un intérieur cossu, un ton de civilité qui demeure, malgré la muflerie du garçon : le tableau s’apparente aux «tableaux de mode», genre rare et bref qui fleurit entre 1724 et 1735 sous le pinceau de peintres d’histoire convertis,
<br />par goût ou par nécessité, à la scène de genre (parcimonieuses
<br />sont alors les commandes royales).</p>
<br />Nul doute que Subleyras ait connu à Paris, où il séjourne en 1726-1728, les oeuvres de Jean-François de Troy, maître en la matière. <em>La Courtisane amoureuse</em>, avec son harmonie rouge, or et bleu, son cadrage serré, son érotisme voilé, rappelle la Dame attachant un ruban à l’épée d’un cavalier de De Troy, daté de 1734, mais dont l’invention est peut-être antérieure.
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<br /><p>Comme La Fontaine à demi-mot, ces peintres d’histoire rompus à la science allégorique manient la licence avec adresse, bousculant le rôle des sexes, laissant le spectateur décrypter ou non, selon sa tournure d’esprit, le sens caché de certains détails (l’épée enrubannée chez De Troy,
<br />le pied déchaussé chez Subleyras). L’ambiguïté, lorsqu’elle est bien conçue, fait tout le sel de
<br />la peinture galante du XVIIIe siècle. </p>Et si on en doutait, il suffirait de relire La Fontaine,
<br />que Subleyras a si bien servi :
<br /><em><strong>«Nuls traits à découvert n’auront ici de place ; Tout y sera voilé, mais de gaze ; et si bien,
<br />Que je crois qu’on n’en perdra rien»
<br /></strong></em>
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<br /><div align="center"><strong><em><span style="font-size:180%;">Autres oeuvres</span></em></strong></div>
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<br /><div align="center"><strong><em></em></strong></div>
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<br /><div align="center"><strong><em>Charon Passant les Ombres (1735)</em></strong></div>
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<br /><div align="center"></div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5296563929375035234" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 249px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhowVxYouets3FRKpZI_ZtVmQi1UJBrhgs1eSiYcGCOO4D0ZAEDFAOTDeNV2EtSy1Kfn7WZMuMQ08hwqL9gTScYnRfYbJxzFfWrzWc4Cvxowmgqlru6cq9b_sqrb99QQXroOX-C7FgsLB8/s400/Subleyras_charon_passant_les_ombres_louvre.jpg" border="0" />
<br /><p align="center"><span style="font-size:78%;">Charon (Caron) passant les ombres</span></p><div align="left">
<br /></div><p align="center"><span style="font-size:78%;">vers 1735 huile sur toile 135 cm x 83 cm </span></p><div align="left">
<br /></div><p align="center"><span style="font-size:78%;">(Musée du Louvre - Paris)
<br /></span></p><p align="left">
<br />La barque de Charon (Caron) traverse le Styx pour amener les âmes en Enfer.
<br />Subleyras témoigne, dans cette oeuvre, d'une parfaite maîtrise du traitement des nus et des drapés, exercice demandé aux jeunes peintres en devenir.</p><p align="center"><strong><em></em></strong> </p><p align="center"><strong><em>Le Bât,</em> 1732 </strong></p><p align="left">Le Bât représente un jeune peintre appliqué à tracer un âne autour du sexe de sa maîtresse, épouse consentante d’un confrère trompé... Tout est ici appel au désir, encouragement à violer les saintes lois du mariage. Quant à l’œil dardé de l’artiste sur les genitalia de sa jolie partenaire, comment résumer plus complètement le propos du Triomphe d’Eros ? </p><p align="left">
<br /></p><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4rZYUC7GDJTa2c94VmxrYIx484JupYLgXKhc_3QFoEWxNslMnVM068foLg9zS6UJDRAFzy2LJh-Hs_4DfnU8kwAR-Ir_N0WxZDZDixi_Rgi4H8M6gqWGKPrQMd7hchr_MQKNcO1T0ATE/s1600-h/Le+B%C3%A2t+Pierre+Subleyras.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142201654384591042" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4rZYUC7GDJTa2c94VmxrYIx484JupYLgXKhc_3QFoEWxNslMnVM068foLg9zS6UJDRAFzy2LJh-Hs_4DfnU8kwAR-Ir_N0WxZDZDixi_Rgi4H8M6gqWGKPrQMd7hchr_MQKNcO1T0ATE/s400/Le+B%C3%A2t+Pierre+Subleyras.jpg" border="0" /></a></p><p align="center">Huile sur toile - 30,5 x 24,5 cm</p><p align="center">Saint-Petersbourg, Musée de l'Hermitage
<br /></p><p></p>
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<br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8tLe7X-tdTKFlFq8mho4ZB1ISiegPMPvSxJUQGQFvbVjlhQtjFfxvx5ezhuZzUaxwlR3h9Pd84Xn1b7QyLHFMTmiJYk3RlR-OVds-9XmuARr0LOu39RZsAVdaWLBVdHjSLrmZsRER8yY/s1600-h/L'Ermite+Le+fr%C3%A8re+Luce+1732+23X30.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142205678768947458" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8tLe7X-tdTKFlFq8mho4ZB1ISiegPMPvSxJUQGQFvbVjlhQtjFfxvx5ezhuZzUaxwlR3h9Pd84Xn1b7QyLHFMTmiJYk3RlR-OVds-9XmuARr0LOu39RZsAVdaWLBVdHjSLrmZsRER8yY/s400/L'Ermite+Le+fr%C3%A8re+Luce+1732+23X30.bmp" border="0" /></a>
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<br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrPIunra0dtRqbwZWgQC6Ti6GbcujmpLl9EVnBVb_mKEqV0S0PFi1fch7GWjN9tbpfIyw0hMrm_JnD3EKdQGRcSxq-5ny_wHDX_vrK5FRCjP2lrW50wAZsZjQAMA98vPYtS8ts-4nT4JU/s1600-h/Le+faucon+entre+1732+-1735+28X35.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142205532740059378" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrPIunra0dtRqbwZWgQC6Ti6GbcujmpLl9EVnBVb_mKEqV0S0PFi1fch7GWjN9tbpfIyw0hMrm_JnD3EKdQGRcSxq-5ny_wHDX_vrK5FRCjP2lrW50wAZsZjQAMA98vPYtS8ts-4nT4JU/s400/Le+faucon+entre+1732+-1735+28X35.bmp" border="0" /></a></p>
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<br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguRXsxCLtqmc-XWRaeHPaREXWK3Lm4IowrOqhPJayIoXSbP7GrASJyQozuwhg0jlfBK0OK4OqCZbVB46L2o4mwikMFQ1NWQym74PSLiAL4azSRJ9TjBtkkE9gYsDnjEmBnoknVr9wsbdw/s1600-h/Diane+%26+Endymion+1740+99X74.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142205421070909666" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguRXsxCLtqmc-XWRaeHPaREXWK3Lm4IowrOqhPJayIoXSbP7GrASJyQozuwhg0jlfBK0OK4OqCZbVB46L2o4mwikMFQ1NWQym74PSLiAL4azSRJ9TjBtkkE9gYsDnjEmBnoknVr9wsbdw/s400/Diane+%26+Endymion+1740+99X74.bmp" border="0" /></a></p>
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<br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQAB3HIvvTjhi15dh-gbsTjgYOSCCCEQRpGPB4y8w6uNGM_Pl8J0EVnY4xrU3iMSKgzIfdv-WVfwcv58jO7NwnNAehd_yFJ0yUGm6nQlzjBMkqKyCdI_bB4kWEchOOPOEqHp-fB4CzYps/s1600-h/La+courtisane+amoureuse+-+Pierre+Subleyras.jpg"></a></p>
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<br /><p align="center"><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4rZYUC7GDJTa2c94VmxrYIx484JupYLgXKhc_3QFoEWxNslMnVM068foLg9zS6UJDRAFzy2LJh-Hs_4DfnU8kwAR-Ir_N0WxZDZDixi_Rgi4H8M6gqWGKPrQMd7hchr_MQKNcO1T0ATE/s1600-h/Le+B%C3%A2t+Pierre+Subleyras.jpg"></a></p>
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<br />Reg'Arthttp://www.blogger.com/profile/13217071931627274357noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8701728822234668977.post-73220899559652910352007-12-09T05:29:00.000+01:002007-12-10T07:14:48.342+01:00Jeanne Nue & Amadéo Modigliani<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixQDCH5mqDUgb2w_HeTsbOUIt4m6GMVqAS-6eM6d3qIjWumcCZ-3I1rxD7uRaL52yN640IH6T5rs0_7CXR8GYJPs1ph0Ko0kckADPc388O5P_Dq2iw7VSDfXZ9zzZTySe2cWBKr_vLja0/s1600-h/Jeanne+nue+Amadeo+Modigliani.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5141831277879820354" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixQDCH5mqDUgb2w_HeTsbOUIt4m6GMVqAS-6eM6d3qIjWumcCZ-3I1rxD7uRaL52yN640IH6T5rs0_7CXR8GYJPs1ph0Ko0kckADPc388O5P_Dq2iw7VSDfXZ9zzZTySe2cWBKr_vLja0/s400/Jeanne+nue+Amadeo+Modigliani.jpg" border="0" /></a><span style="font-size:180%;color:#000099;"><strong> L'Oeuvre</strong></span><br /><span style="color:#000000;"><strong>Jeanne nue</strong> </span><br />Date : 1916<br />Matériaux : Huile sur toile<br />Dimensions : 92 × 60 cm<br />Exposée au Courtauld Institute Galleries à Londres<br /><br />Modèle : Jeanne Hébuterne (18 ans)<br /><br /><span style="font-size:180%;color:#000099;"><strong>L'Artiste</strong></span><br /><span style="color:#000000;"><strong>Amadéo Clemente Modigliani</strong> (1884 - 1920)</span><br /><br /><span style="color:#000000;">Amedeo, quatrième enfant de Flaminio Modigliani et d'Eugènie Garsin naît à Livourne, 12 juillet 1884.</span><br /><span style="color:#000000;">Son enfance est pauvre et marquée par la maladie</span><br /><span style="color:#000000;">À 14 ans, il subit une attaque de typhoïde et deux ans plus tard une tuberculose. </span><br /><span style="color:#000000;">En 1898 son frère de 26 ans, Emmanuel, est condamné à six mois de prison pour anarchisme.</span><br /><span style="color:#000000;">Dés l'été 1898, Amedeo fréquente l'atelier de l'artiste livournais Guglielmo Micheli.</span><br /><span style="color:#000000;">En 1901, en convalescence , après une maladie pulmonaire, il découvre avec sa mère Naples, Amalfi, Capri, Rome et Florence. En 1902, il s'inscrit à la Scuola Libera di Nudo de l'Accademia di Belle Arti à Florence dirigée par le professeur Giovanni Fattori, il y fait connaissance avec des artistes d'avant-garde toscans . </span><br /><span style="color:#000000;">En 1903, il fréquente la Scuola Libera del Nudo à Venise et rencontre l'artiste Ortiz de Zàrate avec qui il découvre la Biennale de Venise Il y étudie Carpaccio, Bellini et l'Ecole de Sienne.</span><br /><span style="color:#000000;">En février 1906, il arrive à Paris . </span><br /><span style="color:#000000;">Après un court séjour à l'hôtel de la Madeleine, il loue un atelier à Montmartre , prés du bateau lavoir où il rencontre Picasso, Derain Max Jacob et s'inscrit aux cours de dessin de l'Académie Colarossi.</span><br /><span style="color:#000000;">Il est remarqué pour sa vitesse d'exécution. </span><br /><span style="color:#000000;">Il ne retouche jamais ses tableaux mais ceux qui ont posé pour lui ont dit que c'était comme avoir son âme mise à nu.</span><br /><span style="color:#000000;">En 1907, il fait la connaissance du docteur Alexandre, s'installe au sein du phalanstère, colonie d'artistes,créé par celui-ci, 7 rue du Delta à Montmartre, pour travailler en compagnie des autres peintres. </span><br /><span style="color:#000000;">Il expose au Salon d'Automne à Paris. En 1908, expose plusieurs œuvres au Salon des Indépendants à Paris dans la salle des peintres Fauves.</span><br /><span style="color:#000000;">Amedeo Modigliani se lie d'amitié avec Brancusi et sculpte avec lui à la Cité Falguière à Montparnasse. </span><br /><span style="color:#000000;">En 1910, au Salon des Indépendants il expose 6 œuvres : la critique officielle lui est favorable mais seul , Paul Alexandre lui achète ses œuvres, il vit dans la misère.<br />En 1911, expose à Montparnasse dans l'atelier de l'artiste Souza Cardoso un ensemble de sculptures et dessins. </span><br /><span style="color:#000000;">Sa tante Laure Garsin inquiète de sa mauvaise santé l'emmène en Normandie.</span><br /><span style="color:#000000;">Au début de l'année 1912, il peint sur toile plusieurs portraits, dont celui du docteur Alexandre. Malade il retourne à Livourne durant l'été pour reprendre des forces et travailler la sculpture . De retour à Paris , il rencontre Jacques Lipchitz, Augustus John et Jacob Epstein. </span><br /><span style="color:#000000;">Il exposera sept sculptures au Salon d'automne : « Têtes, ensemble décoratifs ».</span><br /><span style="color:#000000;">En 1913, il travaille avec le peintre Soutine dans l'atelier du 216 Boulevard Raspail.</span><br /><span style="color:#000000;">Après la déclaration de guerre en 1914, il essaye de s'engager dans l'armée mais sa santé précaire le fait réformer.</span><br /><span style="color:#000000;">Modigliani ne revoit plus son ami Paul Alexandre et interrompt ses relations avec plusieurs autres artistes : période importante pour sa peinture, qui devient sa seule forme d'expression. </span><br /><span style="color:#000000;">Compte tenu de sa mauvaise santé il abandonne la sculpture. </span><br /><span style="color:#000000;">Rencontre la poétesse anglaise Béatrice Hastings, il reprend un atelier à Montmartre et partage son enthousiasme avec Diego Rivera et Kisling. </span><br /><span style="color:#000000;">Connu comme « Modì » par ses amis, Amedeo est magnétique pour la gent féminine. </span><br /><span style="color:#000000;">Il a beaucoup d'aventures jusqu'à ce que Béatrice Hastings entre dans sa vie. Elle reste avec lui pendant presque deux ans, étant le modèle pour plusieurs portraits comme « Madame Pompadour ». </span><br /><span style="color:#000000;">Sous l'effet de l'alcool il est maussade et violent, comme le montre le dessin de Marie Vassilieff.</span><br /><span style="color:#000000;">À jeun, il est gracieusement timide et charmant, citant Dante Alighieri et récitant des poèmes du Comte de Lautréamont et les Chants de Maldoror dont il garde un recueil en permanence auprès de lui.</span><br /><span style="color:#000000;">Max Jacob lui présente Paul Guillaume qui deviendra son marchand jusqu'en 1916.</span><br /><span style="color:#000000;">En 1916, expose dans l'atelier d'Emile Lejeune à Paris 15 peintures et 3 sculptures . </span><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMwOsUjYovYKakjCadnzz66-VXphdvzX8HgH4a416wROmsp0w8jHjAWCvavC12OrRgL-pvHsaqi3Zb4IyAZz2scY7jVAuLIn7a-HsCv0YNlCakwYUXUz0I3-Fp7l0kuIIooBxy79IaUfs/s1600-h/Nue+allong%C3%A9e+Amadeo_Modigliani_012.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5141844424774713442" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMwOsUjYovYKakjCadnzz66-VXphdvzX8HgH4a416wROmsp0w8jHjAWCvavC12OrRgL-pvHsaqi3Zb4IyAZz2scY7jVAuLIn7a-HsCv0YNlCakwYUXUz0I3-Fp7l0kuIIooBxy79IaUfs/s400/Nue+allong%C3%A9e+Amadeo_Modigliani_012.jpg" border="0" /></a><br />Nu allongé (1917)<br /><br /><span style="color:#000000;">Rencontre déterminante pour sa carrière d'artiste avec Léopold Zborowsky, poète polonais en exil. Modigliani le peint plusieurs fois ne faisant payer que dix francs par portrait.</span><br /><br /><span style="color:#000000;">En mars 1917, Amedeo rencontre Jeanne Hébuterne, jeune élève de l'Académie Colarossi Lorsque la famille bourgeoise de Jeanne apprend sa liaison avec celui qu'elle considérait comme un débauché et une épave, elle lui coupe les vivres. </span><br /><span style="color:#000000;">ils s'installent rue de la Grande-Chaumière à Montparnasse dans un atelier que leur loue Zborowsky. </span><br /><span style="color:#000000;">Leurs relations très orageuses deviennent bientôt encore plus célèbres que le comportement de Modigliani ivre.</span><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2NqVXUA28bfXOFTEfig7mkcweMnhyphenhypheniW8EFuGDwpbvYGHS8zhpDzgCN3Wj_bvT_pGQLMIIE5bN0sxOzzQBIqajUnTiElGejZ6n64c4qjTVizGF_BnI5m1xqKsBjyKrwgQrYIHemtdMQ_w/s1600-h/Nu++allong%C3%A9+Amadeo_Modigliani_012.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5141843875018899538" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2NqVXUA28bfXOFTEfig7mkcweMnhyphenhypheniW8EFuGDwpbvYGHS8zhpDzgCN3Wj_bvT_pGQLMIIE5bN0sxOzzQBIqajUnTiElGejZ6n64c4qjTVizGF_BnI5m1xqKsBjyKrwgQrYIHemtdMQ_w/s400/Nu++allong%C3%A9+Amadeo_Modigliani_012.jpg" border="0" /></a><br />Nu allongé (1917) Modèle Jeanne Hébuterne<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9YAiV3LPhhRN09Mpq0vWIXTKS9nKAJfZ8-RbwxgejPKDJX1H1tYXoLXkjVboiCEmXH8AV9wdpErJbbivrHGozYrrDwDY7QBP8wxEEbdF-fXzovKLHuqx8f3ZwAGbA-Mq0GSvsIPYf_E8/s1600-h/Jeanne+Amadeo_Modigliani_027.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5141846228660977778" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9YAiV3LPhhRN09Mpq0vWIXTKS9nKAJfZ8-RbwxgejPKDJX1H1tYXoLXkjVboiCEmXH8AV9wdpErJbbivrHGozYrrDwDY7QBP8wxEEbdF-fXzovKLHuqx8f3ZwAGbA-Mq0GSvsIPYf_E8/s400/Jeanne+Amadeo_Modigliani_027.jpg" border="0" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbA35iX2amvKNJufSrlOni56THqTolw9fxOUP89hCXQKn2ZAdkwxoOpEgr0t6d-U3z7hoJ-Q_h1ZQr0O__fKeyIycoF14MVYFuUe_vLz0NQkZ_S1LlZ9znaf64UdULtxItvNtV0AJepcA/s1600-h/Jeanne+1918+enceinte+Amadeo_Modigliani_026.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5141846872906072194" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbA35iX2amvKNJufSrlOni56THqTolw9fxOUP89hCXQKn2ZAdkwxoOpEgr0t6d-U3z7hoJ-Q_h1ZQr0O__fKeyIycoF14MVYFuUe_vLz0NQkZ_S1LlZ9znaf64UdULtxItvNtV0AJepcA/s400/Jeanne+1918+enceinte+Amadeo_Modigliani_026.jpg" border="0" /></a><br />Jeanne (1918)<br /><br /><span style="color:#000000;">La première exposition personnelle de l'artiste italien a lieu à la Galerie Berthe Weill, mais elle est fermée le jour du vernissage, pour outrage à la pudeur... </span><br /><span style="color:#000000;">Son état de santé s'aggrave en 1918 et lui impose un séjour à Nice avec sa femme. </span><br /><span style="color:#000000;">Ils séjournent aussi à Cagnes avec Foujita et sa femme Fernande, Soutine, Survage, Cendrars et Osterlind. </span><br /><span style="color:#000000;">Il peint quatre paysages de Cagnes, les seuls de toute sa carrière.</span><br /><span style="color:#000000;">La Galerie Paul Guillaume à Paris présente une exposition collective "œuvres de la jeune peinture" : Matisse, Picasso et Modigliani. </span><br /><span style="color:#000000;">Le 29 novembre, naissance de la petite Giovanna, fille d'Amedeo et de Jeanne. </span><br /><span style="color:#000000;">Le 31 mai 1919, Modigliani retourne à Paris : Jeanne est de nouveau enceinte. </span><br /><span style="color:#000000;">A Londres, Zborowsky organise avec les frères Sitwels une exposition collective : « Modern French Art » accompagnée dans la presse par les premiers articles élogieux.</span><br /><span style="color:#000000;">Sa santé se détériore rapidement. Il fait son autoportrait. </span><br /><span style="color:#000000;">N'ayant pas entendu parler de lui depuis plusieurs jours, des voisins le trouvent délirant dans son lit tenant la main de Jeanne enceinte de près de neuf mois. </span><br /><span style="color:#000000;">Le docteur ne peut que constater son état desespéré. </span><br /><span style="color:#000000;">Il meurt d'une méningite tuberculeuse le 24 janvier 1920 à l'hôpital de la Charité.</span><br /><span style="color:#000000;">Jeanne Hébuterne, qui avait été conduite chez ses parents, se donne la mort en se jetant d'une fenêtre au cinquième étage, deux jours après le décès de Modigliani.<br /></span><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMt1xBKlk4Jk0K5Xk-EPDpDJjMGfVVmDGD7EYA7YrvqYW37jkaPFr0CuhzC1XGCeYYbx1fDIJJLJ4YJecMU3jxwi4s6I8W5Plp6SxYLTJA_vatTUbd5_PplaEdtp0V46g_bTDGYK8CA9Y/s1600-h/Jeanne4.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5141848281655345298" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMt1xBKlk4Jk0K5Xk-EPDpDJjMGfVVmDGD7EYA7YrvqYW37jkaPFr0CuhzC1XGCeYYbx1fDIJJLJ4YJecMU3jxwi4s6I8W5Plp6SxYLTJA_vatTUbd5_PplaEdtp0V46g_bTDGYK8CA9Y/s400/Jeanne4.jpg" border="0" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7LemxQ6SRLPMtLohWBwC-xNXxiPh6l5zyV33CqVin1LVgyac8SY5g8RaLeYHcCRk65uRE154RPQ1Uipc2ezkmUXaVJ2fGc2fE6KhHxJe8Y6DI0lYdRVacytrq6zHGg51bVr-2WE3k6TM/s1600-h/Modigiliani_amadeo_14.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5141848547943317666" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7LemxQ6SRLPMtLohWBwC-xNXxiPh6l5zyV33CqVin1LVgyac8SY5g8RaLeYHcCRk65uRE154RPQ1Uipc2ezkmUXaVJ2fGc2fE6KhHxJe8Y6DI0lYdRVacytrq6zHGg51bVr-2WE3k6TM/s400/Modigiliani_amadeo_14.jpg" border="0" /></a><br />Jeanne ...<br /><br /><div><span style="color:#000000;">Les funérailles sont suivies par les communautés d'artistes de Montmartre et Montparnasse.</span></div><span style="color:#000000;">Modigliani est enterré le 27 janvier au cimetière du Père Lachaise à Paris.</span><br /><span style="color:#000000;"><span style="color:#000000;">Le corps de Jeanne Hébuterne repose à ses cotés.</span> </span><br /><br /><p><span style="color:#000000;">(Sources : @rt Galerie & Wikipédia)</span></p><p><span style="color:#000000;"><strong><span style="color:#ff0000;">Best Reg'Arts !</span></strong></p></span><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJnZQ5ygYriCHw_5kqIV26v6nhCGD2oQd-t6Wlp7sn4W8EyFplE_3YPoSJIgNdediOh_VX54mbQTA7Y_oZXjEYFqIhHdUTDzVa8SpwJzOrpIJU4vZS9avGcCHPg5DHR9hyphenhyphen7WM0cP1nXbc/s1600-h/Jeanne+nue+Amadeo+Modigliani.jpg"></a><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><div></div>Reg'Arthttp://www.blogger.com/profile/13217071931627274357noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8701728822234668977.post-19316139691834786022007-12-08T18:05:00.001+01:002007-12-10T07:14:20.121+01:00L'Origine du Monde & Gustave Courbet<div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2n7CdrtcmlhchSyWCbz3T-H8DUN3LHn2VgsJo6GgORpvzuwIe3tmprTCqSus4fPTURQP8tH8hYm7h4EO-Bs0VCePq6JyY9dW-QlylCR3m-FeIP-IyOnKzas29Fw-QqDhMOlZuUadFuZo/s1600-h/Origine+du+Monde+Gustave+Courbet.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5141649471914180546" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2n7CdrtcmlhchSyWCbz3T-H8DUN3LHn2VgsJo6GgORpvzuwIe3tmprTCqSus4fPTURQP8tH8hYm7h4EO-Bs0VCePq6JyY9dW-QlylCR3m-FeIP-IyOnKzas29Fw-QqDhMOlZuUadFuZo/s400/Origine+du+Monde+Gustave+Courbet.jpg" border="0" /></a><br /><br /><span style="font-size:180%;color:#000099;"><strong>L'oeuvre</strong></span><br /><br /><span style="color:#000000;"><strong>L'Origine du Monde</strong></span><br /><br />Date : 1866<br />Materiaux : huile sur toile<br />Dimensions : 46 × 55 cm<br />Exposée au Misée d'Orsay à Paris<br /><br /><span style="color:#000000;">Huile représentant le sexe</span><span style="color:#000000;"> et le ventre </span><span style="color:#000000;">d’une femme </span><span style="color:#000000;">allongée nue sur un lit, les cuisses écartées.<br />Le cadrage de la scène, entre les cuisses et la poitrine, renforce l'érotisme</span><span style="color:#000000;"> de l’œuvre. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">De plus, un sein </span><span style="color:#000000;">en érection </span><span style="color:#000000;">et la rougeur des grandes lèvres laissent penser que le modèle vient d’avoir un rapport sexuel ...</span><br /><br /><span style="color:#000000;">L’Origine du monde surgit dans une période de remise en question des valeurs morales. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Le tableau eut un impact à la fois artistique et social, qui perdure de nos jours.</span><br /><br /><span style="color:#000000;">Le </span><a title="Réalisme" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9alisme"><span style="color:#000000;">réalisme</span></a><span style="color:#000000;"> de Courbet, qui se targua plus tard de n’avoir jamais menti dans sa peinture, repoussait toujours plus loin les limites du présentable. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Avec L’Origine du monde, il exhiba en quelque sorte la partie cachée de l’</span><a title="Olympia (Manet)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Olympia_%28Manet%29"><span style="color:#000000;">Olympia</span></a><span style="color:#000000;"> de Manet. </span><a title="Maxime du Camp" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Maxime_du_Camp"><span style="color:#000000;">Maxime du Camp</span></a><span style="color:#000000;">, dans une sévère diatribe, relata sa visite chez le commanditaire de l’œuvre et sa vision d’un tableau « donnant le dernier mot du réalisme ».</span><br /><br /><span style="color:#000000;">À l’époque de la réalisation du tableau, le modèle préféré de </span><a title="Gustave Courbet" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Courbet"><span style="color:#000000;">Courbet</span></a><span style="color:#000000;"> était une jeune femme, Joanna Hiffernan, dite Jo. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">C’est son amant </span><a title="James Whistler" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Whistler"><span style="color:#000000;">James Whistler</span></a><span style="color:#000000;">, peintre américain admirateur et disciple de Courbet, qui l’avait prêtée à Courbet.<br />En </span><a title="1866" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1866"><span style="color:#000000;">1866</span></a><span style="color:#000000;"> </span><a title="Gustave Courbet" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Courbet"><span style="color:#000000;">Courbet</span></a><span style="color:#000000;"> réalisa un autre tableau, La belle Irlandaise, dont le modèle était Joanna Hiffernan. En tout Courbet réalisa quatre portraits de Jo. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Elle fut vraisemblablement le modèle de L’Origine du monde, ce qui expliquerait la brutale séparation entre Courbet et Whistler peu de temps après la réalisation de l’œuvre. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Whistler retourna ensuite aux </span><a title="États-Unis" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats-Unis"><span style="color:#000000;">États-Unis</span></a><span style="color:#000000;">, laissant un testament en faveur de Jo. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Malgré la différence de coloration des cheveux roux de Jo et des poils pubiens plus sombres de L’Origine du monde, l’hypothèse que Jo ait été le modèle de ce dernier prévaut.</span><br /><span style="color:#000000;"><br />Dans J’étais l’origine du monde, publié en </span><a title="2000" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/2000"><span style="color:#000000;">2000</span></a><span style="color:#000000;">, la romancière </span><a title="Christine Orban" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Christine_Orban"><span style="color:#000000;">Christine Orban</span></a><span style="color:#000000;"> prend parti en imaginant comment la narratrice, Joanna Hiffernan, fut l’amante de Courbet et le modèle du fameux tableau. </span><br /></span><br /><span style="color:#000000;">Déjà </span><a title="Bernard Teyssèdre" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Teyss%C3%A8dre"><span style="color:#000000;">Bernard Teyssèdre</span></a><span style="color:#000000;">, dans Le roman de l’origine </span><a title="1996" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1996"><span style="color:#000000;">1996</span></a><span style="color:#000000;"> dont le personnage central est le tableau lui-même ("il lui en arrive, des aventures!") avait proposé de voir en Joanna Hiffernan le modèle. En revanche, dans son essai historique "L'Origine du monde, histoire d'un tableau de Gustave Courbet" (2006), Thierry Savatier met en doute cette hypothèse et avance une possible source photographique.</span><br /><br /><span style="color:#000000;">La commande de L’Origine du monde est attribuée à </span><a class="new" title="Khalil-Bey" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Khalil-Bey&action=edit"><span style="color:#000000;">Khalil-Bey</span></a><span style="color:#000000;">, un diplomate turc, ancien ambassadeur de l’</span><a title="Empire ottoman" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_ottoman"><span style="color:#000000;">Empire ottoman</span></a><span style="color:#000000;"> à </span><a title="Athènes" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ath%C3%A8nes"><span style="color:#000000;">Athènes</span></a><span style="color:#000000;"> et </span><a title="Saint-Pétersbourg" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-P%C3%A9tersbourg"><span style="color:#000000;">Saint-Pétersbourg</span></a><span style="color:#000000;"> fraîchement installé à </span><a title="Paris" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Paris"><span style="color:#000000;">Paris</span></a><span style="color:#000000;">.</span><br /><br /><span style="color:#000000;">Présenté par </span><a title="Charles Augustin Sainte-Beuve" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Augustin_Sainte-Beuve"><span style="color:#000000;">Sainte-Beuve</span></a><span style="color:#000000;"> à Courbet, il commanda une toile à ce dernier pour sa collection personnelle de tableaux érotiques. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Celle-ci comptait entre autres </span><a title="Le Bain turc" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Bain_turc"><span style="color:#000000;">Le Bain turc</span></a><span style="color:#000000;"> d’</span><a title="Ingres" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ingres"><span style="color:#000000;">Ingres</span></a><span style="color:#000000;"> et Le Sommeil, un autre tableau de Courbet connu aussi sous le nom Les Dormeuses.<br />Khalil-Bey fut ruiné par ses dettes de jeu et l’on connait peu les propriétaires suivants du tableau. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">En </span><a title="1868" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1868"><span style="color:#000000;">1868</span></a><span style="color:#000000;">, lors de la vente de la collection Khalil-Bey, l’antiquaire </span><a class="new" title="Antoine de la Narde" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Antoine_de_la_Narde&action=edit"><span style="color:#000000;">Antoine de la Narde</span></a><span style="color:#000000;"> en fit l’acquisition. </span><br /><br /><a title="Edmond de Goncourt" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Edmond_de_Goncourt"><span style="color:#000000;">Edmond de Goncourt</span></a><span style="color:#000000;"> le vit ensuite chez un antiquaire en </span><a title="1889" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1889"><span style="color:#000000;">1889</span></a><span style="color:#000000;">, caché par un panneau peint "Le Château de Blonay" appartenant au Musée des Beaux-Arts de Budapest . </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Selon </span><a title="Robert Fernier" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Fernier"><span style="color:#000000;">Robert Fernier</span></a><span style="color:#000000;">, le baron </span><a title="François de Hatvany" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_de_Hatvany"><span style="color:#000000;">François de Hatvany</span></a><span style="color:#000000;"> l’acheta à la </span><a title="Galerie Bernheim-Jeune" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Galerie_Bernheim-Jeune"><span style="color:#000000;">Galerie Bernheim-Jeune</span></a><span style="color:#000000;"> en </span><a title="1910" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1910"><span style="color:#000000;">1910</span></a><span style="color:#000000;"> pour l’emporter à </span><a title="Budapest" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Budapest"><span style="color:#000000;">Budapest</span></a><span style="color:#000000;"> où ce collectionneur </span><a title="Hongrie" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hongrie"><span style="color:#000000;">hongrois</span></a><span style="color:#000000;"> le conserva jusqu’à la </span><a title="Seconde Guerre mondiale" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_Guerre_mondiale"><span style="color:#000000;">Seconde Guerre mondiale</span></a><span style="color:#000000;">.</span><br /><span style="color:#000000;"><br />Le dernier propriétaire du tableau fut </span><a title="Jacques Lacan" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Lacan"><span style="color:#000000;">Jacques Lacan</span></a><span style="color:#000000;">. Avec l’actrice </span><a title="Sylvia Bataille" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvia_Bataille"><span style="color:#000000;">Sylvia Bataille</span></a><span style="color:#000000;">, il en fit l’acquisition en </span><a title="1955" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1955"><span style="color:#000000;">1955</span></a><span style="color:#000000;"> pour l’installer dans sa maison de campagne de </span><a title="Guitrancourt" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guitrancourt"><span style="color:#000000;">Guitrancourt</span></a><span style="color:#000000;">. </span><br /></span><br /><span style="color:#000000;">Le psychanalyste demanda à </span><a title="André Masson (peintre)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Masson_%28peintre%29"><span style="color:#000000;">André Masson</span></a><span style="color:#000000;">, son beau-frère, de construire un cadre à double fond et de peindre une autre œuvre par-dessus. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Celui-ci réalisa une version surréaliste de L’Origine du monde, beaucoup plus suggérée. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Le public </span><a title="New York" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/New_York"><span style="color:#000000;">new-yorkais</span></a><span style="color:#000000;"> eut toutefois l’occasion unique d’admirer L’Origine du monde en </span><a title="1988" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1988"><span style="color:#000000;">1988</span></a><span style="color:#000000;"> lors de l’exposition Courbet Reconsidered au </span><a title="Brooklyn Museum" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Brooklyn_Museum"><span style="color:#000000;">Brooklyn Museum</span></a><span style="color:#000000;">. </span><br /><span style="color:#000000;">Après la mort de Lacan en </span><a title="1981" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1981"><span style="color:#000000;">1981</span></a><span style="color:#000000;">, le ministère de l’économie et des finances accepta que les droits de succession de la famille soient réglés par dation de l’œuvre au </span><a title="Musée d'Orsay" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_d%27Orsay"><span style="color:#000000;">musée d’Orsay</span></a><span style="color:#000000;"> en </span><a title="1995" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1995"><span style="color:#000000;">1995</span></a><span style="color:#000000;">.</span><br /><br /><br /><br /><strong><span style="font-size:180%;color:#000099;">L'artiste</span></strong><br /><br /><span style="color:#000000;"><strong>Gustave Courbet</strong> </span><span style="color:#000000;"><br />(10 juin1819 à Ornans, Doubs - 31 décembre 1877 à La Tour-de-Peilz en Suisse) </span><br /><span style="color:#000000;">Peintre français chef de file du courant réaliste. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Engagé dans les mouvements politiques de son temps, il a été l'un des élus de la Commune de 1871</span><br /><br /><span style="color:#000000;">Gustave Courbet enduisait sa toile d’un fond sombre, presque noir, à partir duquel il remontait vers la clarté. </span><br /><br /><a title="Proudhon" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Proudhon"><span style="color:#000000;">Proudhon</span></a><span style="color:#000000;">, le théoricien socialiste </span><span style="color:#000000;">(et l’homme qu’il admira le plus) aurait voulu faire de lui un peintre prolétarien</span><span style="color:#000000;"> mais hormis les casseurs de pierre, pas d’ouvriers sur ses toiles et peu de paysans.</span><br /><br /><span style="color:#000000;">Gustave Courbet est issu d’une famille de propriétaires terriens, son père Régis Courbet possède des terres au village de Flagey où il élève des bovins et pratique l’agriculture.</span><br /><br /><span style="color:#000000;">Après avoir étudié au petit séminaire d’Ornans il entre au collège Royal de </span><a title="Besançon" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Besan%C3%A7on"><span style="color:#000000;">Besançon</span></a><span style="color:#000000;"> où, dans la classe des beaux-arts il prend ses leçons artistiques de </span><a title="Charles-Antoine Flajoulot" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles-Antoine_Flajoulot"><span style="color:#000000;">Charles-Antoine Flajoulot</span></a><span style="color:#000000;"> (1774-1840) ancien élève de </span><a title="Jacques Louis David" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Louis_David"><span style="color:#000000;">Jacques Louis David</span></a><span style="color:#000000;"> et aussi professeur à l'</span><a title="École régionale des beaux-arts de Besançon" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_r%C3%A9gionale_des_beaux-arts_de_Besan%C3%A7on"><span style="color:#000000;">École des Beaux-Arts de Besançon</span></a><span style="color:#000000;">. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Après des études considérées comme médiocres et qu’ il abandonne, il part pour Paris vers la fin de 1839. Logé par son cousin Jules Oudot, il suit des études de droit et parallèlement fréquente l’atelier du peintre </span><a class="new" title="Charles de Steuben" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Charles_de_Steuben&action=edit"><span style="color:#000000;">Charles de Steuben</span></a><span style="color:#000000;">. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Son ami d’enfance Adolphe Marlet l’introduit à l’atelier de </span><a class="new" title="Nicolas-Auguste Hesse" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Nicolas-Auguste_Hesse&action=edit"><span style="color:#000000;">Nicolas-Auguste Hesse</span></a><span style="color:#000000;"> un peintre d’histoire qui l’encourage dans la voie artistique</span><span style="color:#000000;">. </span></div><div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjk_F2YQ5QZD4-Vz43kUHL4ZlU5qQd9WO0xcwvbJDp9gUbze1hqcLzJMmiwUfFDqxu1W-7YC-AuBZYoHcUb2VTDLiuXcQfKq4Gakyli7yc4yTbGIIjGNmI8oDGBlhFCMFoooZBqr5i-1Xc/s1600-h/Les+Trois+s%C5%93urs+de+Courbet+-les+r%C3%A9cits+de+la+grand-m%C3%A8re+Salvan-+1846-47+HST+60-9X51-2+Collection+particuli%C3%A8re.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142207297971618226" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjk_F2YQ5QZD4-Vz43kUHL4ZlU5qQd9WO0xcwvbJDp9gUbze1hqcLzJMmiwUfFDqxu1W-7YC-AuBZYoHcUb2VTDLiuXcQfKq4Gakyli7yc4yTbGIIjGNmI8oDGBlhFCMFoooZBqr5i-1Xc/s400/Les+Trois+s%C5%93urs+de+Courbet+-les+r%C3%A9cits+de+la+grand-m%C3%A8re+Salvan-+1846-47+HST+60-9X51-2+Collection+particuli%C3%A8re.jpg" border="0" /></a></div><div><strong>Les trois sœurs de Courbet (entre 1846-47) </strong></div><div><strong>- les récits de la grand-mère Salvan - </strong></div><div><strong>Huile sur toile 60,9X51,2 cm</strong></div><div><strong>Collection particulière</strong></div><div><strong></strong><br /><span style="color:#000000;">Courbet se rend aussi au </span><a title="Musée du Louvre" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_du_Louvre"><span style="color:#000000;">musée du Louvre</span></a><span style="color:#000000;"> pour y étudier les maîtres, en particulier les peintres de l’école espagnole du XVIIe siècle </span><a title="Vélasquez" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9lasquez"><span style="color:#000000;">Vélasquez</span></a><span style="color:#000000;">, </span><a title="Zurbaran" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Zurbaran"><span style="color:#000000;">Zurbaran</span></a><span style="color:#000000;"> et </span><a title="José de Ribera" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_de_Ribera"><span style="color:#000000;">Ribera</span></a><span style="color:#000000;">. Il est aussi influencé par les œuvres de </span><a title="Théodore Géricault" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odore_G%C3%A9ricault"><span style="color:#000000;">Géricault</span></a><span style="color:#000000;"> dont il copie une tête de cheval</span><span style="color:#000000;">.</span><br /><br /><span style="color:#000000;">Le 21 juin 1840 il est réformé du service militaire. </span><br /><span style="color:#000000;">Il s’installe au Quartier Latin et occupe son premier atelier rue de la Harpe. </span></div><div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi47DfoRW5KZ_Ev8ZvKUYUkmVhukncceUsQ4AkMTjjwaFDaYsXabe6FOQpfnzgylLnYGG7X69S9LLy0JR8gnlkqLwRvrnS0HnfybuqveAs-xFjBQsVMQEjHTUq98uD9zJie0W9YcBnF7xU/s1600-h/L'Atelier+du+peintre+1855+HST+3m59X5m98+mus%C3%A9e+d%27Orsay.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142207182007501218" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi47DfoRW5KZ_Ev8ZvKUYUkmVhukncceUsQ4AkMTjjwaFDaYsXabe6FOQpfnzgylLnYGG7X69S9LLy0JR8gnlkqLwRvrnS0HnfybuqveAs-xFjBQsVMQEjHTUq98uD9zJie0W9YcBnF7xU/s400/L'Atelier+du+peintre+1855+HST+3m59X5m98+mus%C3%A9e+d%27Orsay.jpg" border="0" /></a></div><div><strong>L'atelier du peintre (1855) </strong></div><div><strong>Huile sur toile 359X598 cm</strong></div><div><strong>Musée d'Orsay à Paris, France</strong></div><div><strong></strong><br /><span style="color:#000000;">En 1842 il peint un premier autoportrait dit ‘’Autoportrait au chien noir’ suivent d’autres où il se représente en homme blessé ou en homme à la pipe. </span></div><div></div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6pW4fy13-Oj-yTu_pSfqIXROITiMof3sHhcHWyBRHOO_9NFeiioN3ParxEr3CLIq1RnvfX3K_llycfp3X2P90mjKZtFzq9Yt9qnYCHxCmAlIKSPPgtTGl8hS6OVlQk517DwslAIEhPDE/s1600-h/L'homme+bless%C3%A9+1844-54+HST+81-5X97+mus%C3%A9e+d%27Orsay+Paris.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142207611504230882" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6pW4fy13-Oj-yTu_pSfqIXROITiMof3sHhcHWyBRHOO_9NFeiioN3ParxEr3CLIq1RnvfX3K_llycfp3X2P90mjKZtFzq9Yt9qnYCHxCmAlIKSPPgtTGl8hS6OVlQk517DwslAIEhPDE/s400/L'homme+bless%C3%A9+1844-54+HST+81-5X97+mus%C3%A9e+d%27Orsay+Paris.jpg" border="0" /></a></div><div><strong>L'homme blessé (entre 1844-54)</strong></div><div><strong>Huile sur toile 81,5X97 cm</strong></div><div><strong>Musée d'Orsay à Paris, France</strong></div><div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgq8V_BkagWnuHFiBLrnphVU_B9ZvGpw9WiJMkD3eG60sXHrDFIVsyFz6OtWmiKbcITjyQrOgKLh4UVTX51yuV4sWGEVo9XFMeOradGJbehVvRXbPHGFRkCcNsbOX91h9k1aABnBEBIgL0/s1600-h/Le+D%C3%A9sesp%C3%A9r%C3%A9+1843-45++HST+45X54+Collection+particuli%C3%A8re.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142207959396581906" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgq8V_BkagWnuHFiBLrnphVU_B9ZvGpw9WiJMkD3eG60sXHrDFIVsyFz6OtWmiKbcITjyQrOgKLh4UVTX51yuV4sWGEVo9XFMeOradGJbehVvRXbPHGFRkCcNsbOX91h9k1aABnBEBIgL0/s400/Le+D%C3%A9sesp%C3%A9r%C3%A9+1843-45++HST+45X54+Collection+particuli%C3%A8re.jpg" border="0" /></a></div><div><strong>Le désespéré (entre 1843-45) </strong></div><div><strong>Huile sur toile 45X54 cm </strong></div><div><strong>Collection particulière</strong></div><div><strong></strong></div><strong></strong><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPuPDcDHkloHm1C1Q1MwD9ALNtR7NeQVtc5RJ9pgHx6WuEOihloQvuxC5CFGojYenwFRDx-ssoMBgmnU9WkqIs0ryP22SOEJOeR0BKEb0qbde8whoiOzAc1jxVFkAKgRkKH10_8XFCSl8/s1600-h/La+bacchante+1844-47+HST+65X81+Collection+particuli%C3%A8re+fondation+Rau+pour+le+tiers-Monde+Zurich.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142206262884499730" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPuPDcDHkloHm1C1Q1MwD9ALNtR7NeQVtc5RJ9pgHx6WuEOihloQvuxC5CFGojYenwFRDx-ssoMBgmnU9WkqIs0ryP22SOEJOeR0BKEb0qbde8whoiOzAc1jxVFkAKgRkKH10_8XFCSl8/s400/La+bacchante+1844-47+HST+65X81+Collection+particuli%C3%A8re+fondation+Rau+pour+le+tiers-Monde+Zurich.jpg" border="0" /></a></div><div><strong>La bacchante (entre 1844-47)</strong></div><div><strong>Huile sur toile 65X81cm</strong></div><div><strong>Collection particulière </strong></div><div></div><div><span style="color:#000000;">En 1845 il propose plusieurs toiles pour le Salon, le jury choisit de faire exposer le Guitarrero. </span><br /><span style="color:#000000;">A cette époque Courbet se lie d’amitié avec Baudelaire et Champfleury. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Le poète et critique d’art rédige pour le peintre la liste de ses œuvres pour le Salon de 1849.<br />En août 1849 il fait un voyage en Hollande où il découvre les peintures de </span><a title="Frans Hals" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Frans_Hals"><span style="color:#000000;">Frans Hals</span></a><span style="color:#000000;"> et </span><a title="Rembrandt" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Rembrandt"><span style="color:#000000;">Rembrandt</span></a><span style="color:#000000;">.</span><br /><br /><span style="color:#000000;">En 1849 Courbet revient à Ornans, ce retour aux sources va changer sa manière de peindre le faisant abandonner le style romantique de ses premiers autoportraits et de sa Nuit de Walpurgis. Inspiré par son terroir il créé un style qu’il qualifie lui-même de </span><a title="Réalisme (peinture)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9alisme_%28peinture%29"><span style="color:#000000;">réalisme</span></a><span style="color:#000000;">. </span></div><div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifOzhalZrLdgqfr5wwXdM7xepBdXV4DVjlxdcl6cLqJU9Yd0LFl2XpQnTCumFBCQzk-DydwhXCj3_VT6FssfnMfgyrhb1KNsz3GEbU2HEHM49qt2WDe_EksGyXMc2Wu0PpOOAMkskNWWU/s1600-h/La+vall%C3%A9e+de+la+Loue+par+temps+d%27orage+vers+1849+HST+54X65+mus%C3%A9e+des+beaux-arts+Strasbourg.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142206563532210498" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifOzhalZrLdgqfr5wwXdM7xepBdXV4DVjlxdcl6cLqJU9Yd0LFl2XpQnTCumFBCQzk-DydwhXCj3_VT6FssfnMfgyrhb1KNsz3GEbU2HEHM49qt2WDe_EksGyXMc2Wu0PpOOAMkskNWWU/s400/La+vall%C3%A9e+de+la+Loue+par+temps+d%27orage+vers+1849+HST+54X65+mus%C3%A9e+des+beaux-arts+Strasbourg.jpg" border="0" /></a></div><div><strong>La vallée de la Loue par temps d'orage (vers 1849)</strong></div><div><strong>Huile sur toile 54X65 cm</strong></div><div><strong>Musée des beaux-arts à Strasbourg, France</strong></div><strong></strong><div><br /><span style="color:#000000;">Sa première œuvre de cette période est L’après-dinée à Ornans tableau exposé au salon de 1849 qui lui vaut une médaille de seconde classe, et qui est remarqué par </span><a title="Ingres" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ingres"><span style="color:#000000;">Ingres</span></a><span style="color:#000000;"> et </span><a title="Delacroix" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Delacroix"><span style="color:#000000;">Delacroix</span></a><span style="color:#000000;">.<br />Il peint </span><a title="Un enterrement à Ornans" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Un_enterrement_%C3%A0_Ornans"><span style="color:#000000;">Un enterrement à Ornans</span></a><span style="color:#000000;">, tableau ambitieux dont le grand format est habituellement destiné aux tableaux d’histoire, qui représente un enterrement où figurent plusieurs notables d'Ornans et les membres de sa famille. </span></div><div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0MZuuGpYS1o9EreH-Gc8lvAvH2tPTQ_XYGc_vP-VJmh0WyQMdZ25n2zgwTN2K2oIQIVQOdqrWG70d_zMEkhwNzdTKtQGtM_eSgw_IiZ2LEIEDmXZQINmov0dEIQc96PusTz3uDOjrox4/s1600-h/Un+enterrement+%C3%A0+Ornans+1849-50+HST+313X640+mus%C3%A9e+d%27Orsay+Paris.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142207504130048466" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0MZuuGpYS1o9EreH-Gc8lvAvH2tPTQ_XYGc_vP-VJmh0WyQMdZ25n2zgwTN2K2oIQIVQOdqrWG70d_zMEkhwNzdTKtQGtM_eSgw_IiZ2LEIEDmXZQINmov0dEIQc96PusTz3uDOjrox4/s400/Un+enterrement+%C3%A0+Ornans+1849-50+HST+313X640+mus%C3%A9e+d%27Orsay+Paris.jpg" border="0" /></a></div><div><strong>Un enterrement à Ornans (entre 1849-50)</strong></div><div><strong>Huile sur toile 313X640 cm</strong></div><div><strong>Musée d'Orsay à Paris, France</strong></div><div><br /><span style="color:#000000;">Au salon de 1850 lors de son exposition le tableau fait scandale auprès de la critique de même que ses Casseurs de pierres salué comme la première œuvre socialiste par </span><a title="Proudhon" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Proudhon"><span style="color:#000000;">Proudhon</span></a><span style="color:#000000;">.</span> </div><div></div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-IaDxjmIQHfME0a4e8hLKwi2_uOaDiB41ua0k4kfysh9FI-c8ERHsQg-Dl4hrcd2REasgB58rOLZhUFv7rq6z1zerhNTgppNT1_huffG9gPlLqPjemyu1Bxg-fBDVaOTynY2Ku4YhpG8/s1600-h/La+Grotte+sarrazine+1864+HST+54X65+The+Paul+Getty+Museum+Los+Angeles.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142206348783845666" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-IaDxjmIQHfME0a4e8hLKwi2_uOaDiB41ua0k4kfysh9FI-c8ERHsQg-Dl4hrcd2REasgB58rOLZhUFv7rq6z1zerhNTgppNT1_huffG9gPlLqPjemyu1Bxg-fBDVaOTynY2Ku4YhpG8/s400/La+Grotte+sarrazine+1864+HST+54X65+The+Paul+Getty+Museum+Los+Angeles.jpg" border="0" /></a><br /><strong>La grotte sarrazine (1864)</strong></div><div><strong>Huile sur toile 54X65cm</strong></div><div><strong>The Paul Getty Museum à Los Angeles, California, USA</strong></div><div><strong></strong></div><div><strong><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgptdK_as68I9o-V0KoKZk40MNzRbhpYIHx2fm4Zk_w5RgSB40S6TB21H6rD5YbkT1APM97JpJwwZyQXilxoIxBzbvh313uoOEn49dA-9C6YIYvR1s6pWEzj98ODL83sv0f4mrULYckR4s/s1600-h/Le+ch%C3%AAne+de+Flagey+1864+HST+89X110+cm+Murauchi+Art+Museum+Tokyo.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142206688086262098" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgptdK_as68I9o-V0KoKZk40MNzRbhpYIHx2fm4Zk_w5RgSB40S6TB21H6rD5YbkT1APM97JpJwwZyQXilxoIxBzbvh313uoOEn49dA-9C6YIYvR1s6pWEzj98ODL83sv0f4mrULYckR4s/s400/Le+ch%C3%AAne+de+Flagey+1864+HST+89X110+cm+Murauchi+Art+Museum+Tokyo.jpg" border="0" /></a></strong></div><div><strong>Le chêne de Flagey (1864)</strong></div><div><strong>Huile sur toile 89X110 cm </strong></div><div><strong>Murauchi Art Museum à Tokyo, Japan</strong></div><div><strong></strong></div><div><strong><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhU6Rv2jPos-i6Ah3-7iTWqJzYop3vEHV-R09KB2B0gZ6uUyeB8-DLnBH_uyxcgKFxlJAzrpCR1FqvnvQ-GqrimPBYOk33cRDfLhgQe6fN7wCjo9S5m3208PdFXV-KmvhIFax5WIh6pSo/s1600-h/Trois+jeunes+anglaises+%C3%A0+la+fen%C3%AAtre+1865+HST+92-5X72-5+Collection+particuli%C3%A8re+Copenhague.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142207852022399490" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhU6Rv2jPos-i6Ah3-7iTWqJzYop3vEHV-R09KB2B0gZ6uUyeB8-DLnBH_uyxcgKFxlJAzrpCR1FqvnvQ-GqrimPBYOk33cRDfLhgQe6fN7wCjo9S5m3208PdFXV-KmvhIFax5WIh6pSo/s400/Trois+jeunes+anglaises+%C3%A0+la+fen%C3%AAtre+1865+HST+92-5X72-5+Collection+particuli%C3%A8re+Copenhague.jpg" border="0" /></a></strong></div><div><strong>Trois jeunes anglaises à la fenêtre (1865)</strong></div><div><strong>Huile sur toile HST 92,5X72,5 cm</strong></div><div><strong>Collection particulière à Copenhague, Danemark</strong></div><div><strong></strong></div><div><strong><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD05tZxC0PeUz9R8nYSuK4PVnLqYIxuL-m7OXrgYUZ2tZKGdhJhPq3IxL_ha0kbbvIWUzCwr2ak_Xbi_jBjwh6wX6fHPZ9k-6VkE6IB-cTxXQH32Al33B9BKM96o-WJp9bcz4POObgyIY/s1600-h/Jo+la+belle+Irlandaise+1865+HST+55-9X66+The+Metropolitan+Museum+of+Art+New+York.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142206443273126194" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD05tZxC0PeUz9R8nYSuK4PVnLqYIxuL-m7OXrgYUZ2tZKGdhJhPq3IxL_ha0kbbvIWUzCwr2ak_Xbi_jBjwh6wX6fHPZ9k-6VkE6IB-cTxXQH32Al33B9BKM96o-WJp9bcz4POObgyIY/s400/Jo+la+belle+Irlandaise+1865+HST+55-9X66+The+Metropolitan+Museum+of+Art+New+York.jpg" border="0" /></a></strong></div><div><strong>Jo la belle Irlandaise (1865)</strong></div><div><strong>Huile sur toile 55,9X66 cm</strong></div><div><strong>The Metropolitan Museum of Art New York, USA</strong></div><div><br /><span style="color:#000000;">Ses idées républicaines et socialistes lui font refuser la </span><a title="Légion d'honneur" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gion_d%27honneur"><span style="color:#000000;">Légion d'honneur</span></a><span style="color:#000000;"> proposée par </span><a title="Napoléon III" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Napol%C3%A9on_III"><span style="color:#000000;">Napoléon III</span></a><span style="color:#000000;">. Après la proclamation de la </span><a title="République" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique"><span style="color:#000000;">République</span></a><span style="color:#000000;"> le </span><a title="4 septembre" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/4_septembre"><span style="color:#000000;">4</span></a><span style="color:#000000;"> </span><a title="Septembre" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Septembre"><span style="color:#000000;">septembre</span></a><span style="color:#000000;"> </span><a title="1870" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1870"><span style="color:#000000;">1870</span></a><span style="color:#000000;">, il est nommé président de la commission des musées et délégué aux Beaux-Arts ainsi que président de l'éphémère Fédération des Artistes.<br />Il propose au </span><a title="Gouvernement de la Défense nationale" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_de_la_D%C3%A9fense_nationale"><span style="color:#000000;">Gouvernement de la Défense nationale</span></a><span style="color:#000000;"> le déplacement de la </span><a title="Colonne Vendôme" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Colonne_Vend%C3%B4me"><span style="color:#000000;">Colonne Vendôme</span></a><span style="color:#000000;">, qui évoque les </span><a title="Guerres napoléoniennes" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_napol%C3%A9oniennes"><span style="color:#000000;">guerres napoléoniennes</span></a><span style="color:#000000;">, aux </span><a title="Invalides" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Invalides"><span style="color:#000000;">Invalides</span></a><span style="color:#000000;">. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Soutenant l'action de la </span><a title="Commune de Paris (1871)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_%281871%29"><span style="color:#000000;">Commune de Paris</span></a><span style="color:#000000;">, il est élu au </span><a title="Conseil de la Commune" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_de_la_Commune"><span style="color:#000000;">Conseil de la Commune</span></a><span style="color:#000000;"> par le </span><a title="6e arrondissement de Paris" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/6e_arrondissement_de_Paris"><span style="color:#000000;">VIe arrondissement</span></a><span style="color:#000000;"> aux élections complémentaires du </span><a title="16 avril" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/16_avril"><span style="color:#000000;">16</span></a><span style="color:#000000;"> </span><a title="Avril" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Avril"><span style="color:#000000;">avril</span></a><span style="color:#000000;"> </span><a title="1871" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1871"><span style="color:#000000;">1871</span></a> <span style="color:#000000;">; il siège à la commission de l'Enseignement et vote contre la création du </span><a title="Comité de Salut public (1871)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Comit%C3%A9_de_Salut_public_%281871%29"><span style="color:#000000;">Comité de Salut public</span></a><span style="color:#000000;">, il signe le manifeste de la </span><a title="Commune de Paris (1871) : Minorité" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_%281871%29_:_Minorit%C3%A9"><span style="color:#000000;">minorité</span></a><span style="color:#000000;">. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">La Commune décide le 13 avril d’abattre et non de déboulonner la Colonne Vendôme. Courbet propose alors, puisqu’il a eu en premier l’idée d’enlever cette colonne, de payer les frais de sa réparation. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Après la </span><a title="Semaine sanglante" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Semaine_sanglante"><span style="color:#000000;">Semaine sanglante</span></a><span style="color:#000000;"> il est arrêté le </span><a title="7 juin" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/7_juin"><span style="color:#000000;">7</span></a><span style="color:#000000;"> </span><a title="Juin" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Juin"><span style="color:#000000;">juin</span></a><span style="color:#000000;"> </span><a title="1871" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1871"><span style="color:#000000;">1871</span></a><span style="color:#000000;">, et le 3e conseil de guerre le condamne à six mois de prison — qu'il purgera à Paris, à </span><a title="Versailles" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Versailles"><span style="color:#000000;">Versailles</span></a><span style="color:#000000;"> et à </span><a title="Neuilly-sur-Seine" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Neuilly-sur-Seine"><span style="color:#000000;">Neuilly</span></a><span style="color:#000000;"> — et à 500 francs d'amende.<br />Mais en </span><a title="Mai" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mai"><span style="color:#000000;">mai</span></a><span style="color:#000000;"> </span><a title="1873" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1873"><span style="color:#000000;">1873</span></a><span style="color:#000000;">, le nouveau président de la République, le maréchal de </span><a title="Patrice de Mac-Mahon" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrice_de_Mac-Mahon"><span style="color:#000000;">Mac-Mahon</span></a><span style="color:#000000;">, décide de faire reconstruire la Colonne Vendôme aux frais de Courbet (soit plus de 323 000 francs selon le devis établi). </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Il est acculé à la ruine après la chute de la Commune, ses biens mis sous séquestre, ses toiles confisquées. Il s'exile en </span><a title="Suisse" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Suisse"><span style="color:#000000;">Suisse</span></a><span style="color:#000000;">, à </span><a title="La Tour-de-Peilz" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Tour-de-Peilz"><span style="color:#000000;">La Tour-de-Peilz</span></a><span style="color:#000000;">, près de </span><a title="Vevey" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Vevey"><span style="color:#000000;">Vevey</span></a><span style="color:#000000;">. Courbet obtient de payer près de 10 000 francs par an pendant 33 ans</span><br /><br /><span style="color:#000000;">Après quelques semaines passées dans le Jura, </span><span style="color:#000000;">à </span><a title="Neuchâtel" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Neuch%C3%A2tel"><span style="color:#000000;">Neuchâtel</span></a><span style="color:#000000;">, à </span><a title="Genève" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gen%C3%A8ve"><span style="color:#000000;">Genève</span></a><span style="color:#000000;"> et dans le </span><a title="Valais" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Valais"><span style="color:#000000;">Valais</span></a><span style="color:#000000;">, Courbet se rend compte que c'est sur la Riviera lémanique, grâce aux nombreux étrangers qui y séjournent, qu'il aura le plus de chance de nouer des contacts et de trouver d'éventuels débouchés pour sa peinture. </span></div><div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZc4jrd_RGDKjSFqekaTVsajlyIH1YUTpovUTOikYM-KlJlA6q735s5xJIVu9qp-4HO1LYvD4X0yw30ke94fwHCb91awLBmUplSgnb6elNp8OlDbQGMnVXr93Awg8StepSUusoKFysMWE/s1600-h/La+vague+1869++HST+112X144+Nationagalerie+Berlin.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142207736058282482" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZc4jrd_RGDKjSFqekaTVsajlyIH1YUTpovUTOikYM-KlJlA6q735s5xJIVu9qp-4HO1LYvD4X0yw30ke94fwHCb91awLBmUplSgnb6elNp8OlDbQGMnVXr93Awg8StepSUusoKFysMWE/s400/La+vague+1869++HST+112X144+Nationagalerie+Berlin.jpg" border="0" /></a></div><div><strong>La vague (1869)</strong></div><div><strong>Huile sur toile 112X144 cm</strong></div><div><strong>Nationagalerie à Berlin, Allemagne</strong></div><div><strong></strong></div><div><strong><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD5_qsG6PEulcVLyRY-0zHbJfr8pXfmwNoXiR47Uw72CosePA6rRHj1umYwMT15KX5qBkYpuc2fWU4LEhjcd7FRCfq28A2vPie7P7IVNcEq75WVey7Fd3yCZZiQIJSlXw6HxN1g6Bb5gc/s1600-h/Paysage+de+mer+1872+HST+38X46+mus%C3%A9e+des+beaux-arts+de+Caen.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142207418230702530" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD5_qsG6PEulcVLyRY-0zHbJfr8pXfmwNoXiR47Uw72CosePA6rRHj1umYwMT15KX5qBkYpuc2fWU4LEhjcd7FRCfq28A2vPie7P7IVNcEq75WVey7Fd3yCZZiQIJSlXw6HxN1g6Bb5gc/s400/Paysage+de+mer+1872+HST+38X46+mus%C3%A9e+des+beaux-arts+de+Caen.jpg" border="0" /></a></strong></div><div><strong>Paysage de mer (1872)</strong></div><div><strong>Huile sur toile 38X46 cm</strong></div><div><strong>Musée des Beaux-Arts de Caen, Calvados, France</strong></div><div><strong><br /></strong><span style="color:#000000;">Il loge brièvement à </span><a title="Veytaux" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Veytaux"><span style="color:#000000;">Veytaux</span></a><span style="color:#000000;"> (Château de Chillon), </span><a title="Clarens" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Clarens"><span style="color:#000000;">Clarens</span></a><span style="color:#000000;"> et </span><a title="Montreux" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Montreux"><span style="color:#000000;">Montreux</span></a><span style="color:#000000;">, puis jette son dévolu sur la petite bourgade de </span><a title="La Tour-de-Peilz" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Tour-de-Peilz"><span style="color:#000000;">La Tour-de-Peilz</span></a><span style="color:#000000;"> (au bord du </span><a title="Lac Léman" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Lac_L%C3%A9man"><span style="color:#000000;">lac Léman</span></a><span style="color:#000000;">) et s'installe dans une maison au bord du lac du nom de Bon-Port. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Ce sera le port d'attache des dernières années de sa vie. De là, il circule beaucoup et les rapports que des espions (infiltrés jusque parmi la colonie des proscrits de la </span><a title="Commune de Paris (1871)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_%281871%29"><span style="color:#000000;">Commune de Paris</span></a><span style="color:#000000;">) envoient à la police française nous renseignent sur ses nombreux contacts et ses innombrables déplacements.</span><br /><span style="color:#000000;">Courbet n'est ni malade, ni alcoolique, ni improductif durant les premières années de son exil. Il écrit à sa sœur en 1876 :<br /></div></span><div><span style="color:#000000;"><br /></div></span><span style="color:#000000;"><span style="color:#ff0000;"></span></span><div><span style="color:#000000;"><span style="color:#ff0000;"><blockquote><p><span style="color:#000000;"><span style="color:#ff0000;">« Ma chère Juliette, je me porte parfaitement bien, jamais de ma vie je ne<br />me suis porté ainsi, malgré que les journaux réactionnaires disent que je suis<br />assisté de cinq médecins, que je suis hydropique, que je reviens à la religion,<br />que je fais mon testament, etc. </span></span><span style="color:#000000;"><span style="color:#ff0000;">Tout cela sont les derniers vestiges du<br />napoléonisme, c'est le Figaro et les journaux cléricaux. »</span></span></p></blockquote></span></div></span><span style="color:#000000;"><div><br /><br />Il peint, sculpte, expose et vend ses œuvres; il organise sa défense face aux attaques du gouvernement de l'"Ordre moral" et veut obtenir justice auprès des députés français ; il participe à de nombreuses manifestations (fêtes de gymnastique, de tir et de chant) ; il est accueilli dans de nombreux cercles démocratiques confédérés et dans les réunions de proscrits. Comme par le passé, il organise sa propre publicité et entretient des rapports sociaux tant dans les cafés qu'avec les représentants de l'etablissement du pays qui l'accueille.<br /><br /><br />Il reçoit des encouragements de l'étranger : en 1873, invité par l'association des artistes autrichiens, il expose 34 tableaux à </span><a title="Vienne (Autriche)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Vienne_%28Autriche%29"><span style="color:#000000;">Vienne</span></a><span style="color:#000000;"> en marge de l'</span><a title="Exposition universelle" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Exposition_universelle"><span style="color:#000000;">Exposition universelle</span></a><span style="color:#000000;">.</span><br /></span><span style="color:#000000;">Le peintre </span><a title="James Whistler" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Whistler"><span style="color:#000000;">James Whistler</span></a><span style="color:#000000;"> le contacte pour exposer des œuvres à </span><a title="Londres" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Londres"><span style="color:#000000;">Londres</span></a> <span style="color:#000000;">; aux </span><a title="États-Unis" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats-Unis"><span style="color:#000000;">États-Unis</span></a><span style="color:#000000;">, il a sa clientèle et il expose régulièrement à </span><a title="Boston" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Boston"><span style="color:#000000;">Boston</span></a><span style="color:#000000;"> depuis 1866. </span><br /><span style="color:#000000;">Plusieurs peintres du pays lui rendent fréquemment visite à La Tour et peignent à ses côtés (</span><a class="new" title="Auguste Baud-Bovy" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Auguste_Baud-Bovy&action=edit"><span style="color:#000000;">Auguste Baud-Bovy</span></a><span style="color:#000000;">, </span><a title="François Furet" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Furet"><span style="color:#000000;">François Furet</span></a><span style="color:#000000;">, </span><a class="new" title="François Bocion" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fran%C3%A7ois_Bocion&action=edit"><span style="color:#000000;">François Bocion</span></a><span style="color:#000000;">) ou présentent leurs tableaux dans les mêmes expositions (</span><a title="Ferdinand Hodler" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_Hodler"><span style="color:#000000;">Ferdinand Hodler</span></a><span style="color:#000000;">). </span><br /><span style="color:#000000;">Des marchands comme l'ingénieur exilé Paul Pia à Genève proposent régulièrement à la vente des œuvres du peintre franc-comtois. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">La demande de tableaux était tellement importante depuis 1872 que Courbet ne pouvait suivre et s'était assuré la collaboration d'"aides" qui préparaient ses paysages. </span><br /><span style="color:#000000;">Courbet ne faisait aucun mystère de ce mode de production. On sait, en outre, que Courbet n'hésitait pas à signer de temps à autre un tableau peint par l'un ou l'autre de ses collaborateurs</span><span style="color:#000000;">.</span><br /><span style="color:#000000;">Il travaille simultanément pour Madame Arnaud de l'Ariège dans son château des Crètes à Clarens et donne des tableaux pour des tombolas de sinistrés et d'exilés ; il réfléchit à un projet de drapeau pour le syndicat des typographes à Genève et exécute le portrait d'un avocat lausannois, le député radical </span><a title="Louis Ruchonnet" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Ruchonnet"><span style="color:#000000;">Louis Ruchonnet</span></a><span style="color:#000000;"> </span><span style="color:#000000;">; il converse avec </span><a title="Henri Rochefort" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Rochefort"><span style="color:#000000;">Henri Rochefort</span></a><span style="color:#000000;"> et Madame Charles Hugo à La Tour-de-Peilz et, quelques jours après, il joue le rôle de porte-drapeau d'une société locale lors d'une fête de gymnastique à </span><a title="Zurich" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Zurich"><span style="color:#000000;">Zurich</span></a><span style="color:#000000;">. </span><br /></span><span style="color:#000000;"></span><br /><span style="color:#000000;">Son œuvre n'échappe pas non plus à ce continuel va-et-vient entre une trivialité proche du kitsch et un réalisme poétique. </span><br /><span style="color:#000000;">Cette production inégale n'est pas limitée à la période d'exil, mais elle s'accentue depuis la menace qui pèse sur le peintre de devoir payer les frais exorbitants de reconstruction de la Colonne, l'entraînant à produire de plus en plus.</span><br /><br /><span style="color:#000000;">Cela a incité de nombreux faussaires à profiter de la situation et, déjà du vivant de l'artiste, le marché de l'art a été envahi d'œuvres attribuées à Courbet dont il est difficile d'apprécier l'originalité.</span><br /><br /><span style="color:#000000;">Les circonstances (guerre et exil), les procès, l'étroitesse de l'espace culturel du pays qui accueille le peintre, l'éloignement de Paris sont autant de facteurs qui ne l'incitent guère à réaliser des œuvres de l'importance de celles des années 1850. </span></div><div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi34rWXLZpvZVTzYDFpfPhqq-Rbfi5-W1I6oEaJlRx5nGJ_bye4k-XGNHjz4eNW33BauV9awugAWoAUc-cmsYdKdJ4waWqdM5dX2Y3-h60DfyHHrkrSvA9d_1c2_tgrgQ_mFtWuRXgiWsw/s1600-h/Le+fou+de+peur+1843-45+HST+mont%C3%A9e+surbois+60-5X50-5+Oslo+Nasjonamuseet.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142206761100706146" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi34rWXLZpvZVTzYDFpfPhqq-Rbfi5-W1I6oEaJlRx5nGJ_bye4k-XGNHjz4eNW33BauV9awugAWoAUc-cmsYdKdJ4waWqdM5dX2Y3-h60DfyHHrkrSvA9d_1c2_tgrgQ_mFtWuRXgiWsw/s400/Le+fou+de+peur+1843-45+HST+mont%C3%A9e+surbois+60-5X50-5+Oslo+Nasjonamuseet.jpg" border="0" /></a></div><div><strong>Le fou de peur (entre 1843-45)</strong></div><div><strong>Huile sur toile montée surbois 60,5X50,5 cm</strong></div><div><strong>Oslo Nasjonamuseet, Norvège</strong></div><div><strong></strong><br /><span style="color:#000000;">Dans ce contexte défavorable, Courbet a la force de peindre des portraits de grande qualité (Régis Courbet père de l'artiste, Petit-Palais, Paris), des paysages largement peints (Léman au coucher du soleil du </span><a title="Musée Jenisch" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_Jenisch"><span style="color:#000000;">Musée Jenisch</span></a><span style="color:#000000;"> à Vevey et du Musée des Beaux-Arts à </span><a title="Saint-Gall" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Gall"><span style="color:#000000;">Saint-Gall</span></a><span style="color:#000000;">), quelques Château de Chillon (comme celui du Musée Gustave Courbet à </span><a title="Ornans" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ornans"><span style="color:#000000;">Ornans</span></a><span style="color:#000000;">). </span></div><div></div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht6WfyHu4lkn8ZH4voeqLaJSn4290wk1Q-xY7OeQ5iorbUIfH34yF4ykIp38L2HP_zNYdT3jqXUex0pAOaJk1UW6LMKVcWfv2_N6YM6NoZ2AEWSv9S_fvnIHWoe5BUHbbWHF9PfzBTfGc/s1600-h/Le+ch%C3%A2teau+de+Chillon+1874+HST+86X112+Ornans+mus%C3%A9e+Courbet.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142207066043384210" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht6WfyHu4lkn8ZH4voeqLaJSn4290wk1Q-xY7OeQ5iorbUIfH34yF4ykIp38L2HP_zNYdT3jqXUex0pAOaJk1UW6LMKVcWfv2_N6YM6NoZ2AEWSv9S_fvnIHWoe5BUHbbWHF9PfzBTfGc/s400/Le+ch%C3%A2teau+de+Chillon+1874+HST+86X112+Ornans+mus%C3%A9e+Courbet.jpg" border="0" /></a></div><div><strong>Le château de Chillon (1874)</strong></div><div><strong>Huile sur toile 86X112 cm</strong></div><div><strong>Musée Courbet à Ornans, Doubs, France</strong><br /><br /><span style="color:#000000;">Il s'attaque en 1877, en prévision de l'Exposition universelle de l'année suivante, à un Grand panorama des Alpes (The </span><a title="Cleveland Museum of Art" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cleveland_Museum_of_Art"><span style="color:#000000;">Cleveland Museum of Art</span></a><span style="color:#000000;">) resté partiellement inachevé. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Il aborde également la sculpture, les deux réalisations de ces années d'exil sont, la Dame à la mouette et Helvétia.</span><br /><span style="color:#000000;"><br /><br />Par solidarité avec ses compatriotes exilés de la </span><a title="Commune de Paris (1871)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_%281871%29"><span style="color:#000000;">Commune de Paris</span></a><span style="color:#000000;">, Courbet refusa toujours de retourner en France avant une amnistie générale. </span><br /></span><span style="color:#000000;">Sa volonté fut respectée et son corps fut inhumé à La Tour-de-Peilz dans les premiers jours de 1878. </span><br /><br /><span style="color:#000000;">Dans Le Réveil du 6 janvier 1878, </span><a title="Jules Vallès" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Vall%C3%A8s"><span style="color:#000000;">Jules Vallès</span></a><span style="color:#000000;"> rend hommage au peintre et à «l'homme de paix» :<br /><br /><span style="color:#ff0000;"><span style="color:#ff0000;"><blockquote><span style="color:#ff0000;"><span style="color:#ff0000;">« [...] Il a eu la vie plus belle que ceux qui sentent, dès la jeunesse et<br />jusqu'à la mort, l'odeur des ministères, le moisi des commandes. Il a traversé<br />les grands courants, il a plongé dans l'océan des foules, il a entendu battre<br />comme des coups de canon le cœur d'un peuple, et il a fini en pleine nature, au<br />milieu des arbres, en respirant les parfums qui avaient enivrés sa jeunesse,<br />sous un ciel que n'a pas terni la vapeur des grands massacres, mais, qui, ce<br />soir peut-être, embrasé par le soleil couchant, s'étendra sur la maison du mort,<br />comme un grand drapeau rouge.</span></span>»</span></blockquote></div></span></span><span style="color:#ff0000;"><blockquote></span><p><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1y3NpAeguld81eQSfREQWYLI2O7zFmaWtXfAyryKvJO53w6-1jasotTgSzMXg-x0g-Fv8amIsb0JZY-ElHY4NmTb6Wnpv6WP68CMcqJdjFV1tFzEfcPxiqOYNsWoyH8xK_e5Q5l3JaIQ/s1600-h/La+femme+au+perroquet+1866+HST+129X195+The+Metropolitan+Museum+of+Art+New+York.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142206932899398018" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1y3NpAeguld81eQSfREQWYLI2O7zFmaWtXfAyryKvJO53w6-1jasotTgSzMXg-x0g-Fv8amIsb0JZY-ElHY4NmTb6Wnpv6WP68CMcqJdjFV1tFzEfcPxiqOYNsWoyH8xK_e5Q5l3JaIQ/s400/La+femme+au+perroquet+1866+HST+129X195+The+Metropolitan+Museum+of+Art+New+York.jpg" border="0" /></a></p><p><strong>La femme au perroquet (1866)</strong></p><p><strong>Huile sur toile 129X195 cm</strong></p><p><strong>The Metropolitan Museum of Art New York, USA</strong></p><p><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN9BCgeGh78RArRNHeTnARMnBG6D3ZoIcyPRFjkd8IpJqiygJwo5yuhP9fqJOdmUTMeaLuI9oah51NZhXnpNjVqdQ3POnIWFzk9Y8DhOQrwSmVH2zlipss7hLGOIjXqWkugawcyzyYBbw/s1600-h/La+femme+%C3%A0+la+vague+1868+HST+65X54+The+Metropolitan+Museum+of+Art+New+York.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5142206855589986674" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN9BCgeGh78RArRNHeTnARMnBG6D3ZoIcyPRFjkd8IpJqiygJwo5yuhP9fqJOdmUTMeaLuI9oah51NZhXnpNjVqdQ3POnIWFzk9Y8DhOQrwSmVH2zlipss7hLGOIjXqWkugawcyzyYBbw/s400/La+femme+%C3%A0+la+vague+1868+HST+65X54+The+Metropolitan+Museum+of+Art+New+York.jpg" border="0" /></a><br /><strong>La femme à la vague (1868)</strong><strong> </strong></p><p><strong>Huile sur toile 65X54 cm</strong></p><p><strong>The Metropolitan Museum of Art New York, USA</strong></p><p><span style="color:#000000;">(Sources : Wikipédia & Insecula)</span></p><p><span style="color:#ff0000;"></span></p><p><span style="color:#ff0000;"><strong>Best Reg'Arts !</strong></span></p></blockquote>Reg'Arthttp://www.blogger.com/profile/13217071931627274357noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8701728822234668977.post-16576015051000681882007-12-08T08:27:00.000+01:002007-12-09T06:37:52.214+01:00Le Bon Samaritain<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKB_PQqZBGUkSU9KtTBBnOgsmcviAxnGz5Mlce1XKoTNx6_yY_396n9AKVcqekQhSbjrHo-PMxF-6kvnXGPXN-l_WsHcBIeWwV1Hp7yIteTToVmuP9SfydO6KKGENOy868tYXYit_3JkQ/s1600-h/Le+bon+Samaritain+Aim%C3%A9+Morot.BMP"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5141667558021464034" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKB_PQqZBGUkSU9KtTBBnOgsmcviAxnGz5Mlce1XKoTNx6_yY_396n9AKVcqekQhSbjrHo-PMxF-6kvnXGPXN-l_WsHcBIeWwV1Hp7yIteTToVmuP9SfydO6KKGENOy868tYXYit_3JkQ/s400/Le+bon+Samaritain+Aim%C3%A9+Morot.BMP" border="0" /></a><br /><div><br /><div><br /><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:130%;"></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:130%;"></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span 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new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;"></span></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:180%;"><span style="color:#000099;">L'oeuvre</span> </span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:130%;"></span></strong></div><br /><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:130%;">Le Bon Samaritain (1880)</span></strong></div><div><br /></div><div><span style="font-family:times new roman;font-size:130%;">Huile sur toile 268,5 x 198 cm (grandeur nature)</span></div><div><span style="font-family:times new roman;font-size:130%;">Signé et daté en bas à gauche : Aimé Morot 1880</span></div><div><span style="font-family:Times New Roman;font-size:130%;">Visible au <strong>Petit Palais à Paris</strong></span></div><div><span style="font-family:Times New Roman;font-size:130%;"><em>Salle 6</em>. Doré et la tradition chrétienne</span></div><div><span style="font-family:Times New Roman;font-size:130%;"><em>Section</em> : Paris XIXe siècle </span><br /></div><br /><div><span style="font-family:Times New Roman;font-size:130%;"></div><br /><div><div></div><div></div><div></div><div></div><div></div><div></div><div>Au retour de son pensionnat romain, le jeune Morot s’inspire de l’Évangile selon saint Luc pour peindre Le Bon Samaritain. </div><div></div><br /><div>Ce tableau est présenté à Paris, au Salon des Artistes français où il obtient la consécration d’une médaille d’honneur octroyée par ses pairs.</div><br /><div>Fortement marqué par l’art espagnol du XVIIe siècle, Morot traite la parabole du Samaritain secourant un blessé avec un réalisme grave. </div><div></div><div>Son style vigoureux plait à la critique de son temps qui salue la virtuosité de ce beau morceau de peinture. </div><br /><div>Marie Bashkirtseff (peintre et sculpteur ukrainienne) note avec enthousiasme dans son fameux journal intime : </div><br /><div></div><span style="color:#ff0000;"><div></div><br /><blockquote><br /><p><span style="color:#ff0000;">« Je me suis assise en face du Morot avec une lorgnette<br />et je l'ai étudié. C'est le tableau qui me fait le plus complètement plaisir<br />depuis que j'existe. </span><br /><br /><span style="color:#ff0000;">Rien n'accroche, tout est simple, vrai, bien ; tout est<br />fait d'après nature et ne rappelle en rien les affreuses beautés académiques et<br />convenues. </span><br /><br /><span style="color:#ff0000;">C'est adorable à regarder ; la tête de l'âne est bien,<br />le paysage, le manteau, les ongles des pieds. C'est heureux, c'est juste, c'est<br />bien » </span><br /></span></p></blockquote><br /><br /><div>D’abord peinte dans un format plus large, l’oeuvre a été réduite par le peintre sur ses quatre côtés afin de recentrer la composition sur le groupe des deux hommes représentés grandeur nature. </div><br /><div></div><div>Grand amateur de sujet animalier, Morot donne à la modeste figure de l’âne écrasé par son fardeau une présence émouvante.Grand amateur de sujet animalier, Morot donne à la modeste figure de l’âne écrasé par son fardeau une présence émouvante</div></span></div><br /><div><span style="font-family:Times New Roman;">(source : Paris.fr & Wikipédia)</span></div><br /><br /><div><span style="font-family:Times New Roman;"></span></div><div><span style="font-family:Times New Roman;"></span></div><div><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><strong><span style="color:#000099;">L'artiste</span> </strong></span></div><br /><div><strong><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"></span></strong></div><div><strong><span style="font-family:times new roman;font-size:130%;">Aimé Morot </span></strong><span style="font-family:Times New Roman;font-size:130%;">(Nancy, 1850 - Dinard, 1913)</span></div><br /><div>Aimé Morot, peintre français fut élève du peintre Alexandre Cabanel. Il reçut le prix de Rome en 1873. </div><div>Il était le gendre du peintre Jean-Léon Gérôme. </div><div>Il exposa au Salon des artistes français de 1880 à 1912. </div><br /><div>(source Wikipédia)</div><div><br /></div><div><span style="color:#ff0000;"><strong>Best Reg'Arts !</strong></span></div><br /><br /><div><br /><br /></div><br /><br /><div><span style="font-family:Times New Roman;font-size:130%;"></span></div></div></div>Reg'Arthttp://www.blogger.com/profile/13217071931627274357noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8701728822234668977.post-90057643925662393502007-12-08T16:09:00.000+01:002007-12-09T05:29:37.352+01:00Une Première<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9sdGc1y_ft5CyVnv9uspyO4LFSu4Mk5rep4S7r_tMJN54CQYCKGdw82HvcSdmSFx9ZPr6aAc5xlu61zUrPuyC0GEm93aPHwFqfYl5VryZj1coW3eo25MOLtqHj-VuQnQEwOY330Xn2zM/s1600-h/Une+premi%C3%A8re+-+repr%C3%A9sentation+du+nu+au+quotidien+-+Anders+Zorn.BMP"></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPkusuA68rczEtaZyBVzlFQHELKZQQ2uFXQNesZlj1PFZooU4kbuo1gkTq6FoaL-wtdlMOlhDdo2lSu-WyOKIKMW2U-FxifPaJEYWywLhp4zjqfOBb0jY85UThlqROOmuOC9joeVXn-bY/s1600-h/Une+premi%C3%A8re+-+repr%C3%A9sentation+du+nu+au+quotidien+-+Anders+Zorn.BMP"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5141670281030729746" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPkusuA68rczEtaZyBVzlFQHELKZQQ2uFXQNesZlj1PFZooU4kbuo1gkTq6FoaL-wtdlMOlhDdo2lSu-WyOKIKMW2U-FxifPaJEYWywLhp4zjqfOBb0jY85UThlqROOmuOC9joeVXn-bY/s400/Une+premi%C3%A8re+-+repr%C3%A9sentation+du+nu+au+quotidien+-+Anders+Zorn.BMP" border="0" /></a><br /><br /><div><div><br /><div><span style="font-size:180%;color:#000099;"><strong>L'oeuvre</strong></span><br /><span style="font-size:180%;color:#000099;"></span><br /><strong>Une Première</strong><br />(représentation du nu au quotidien)<br /><br />Date : 1888<br />Technique : Gouache<br />Dimensions : 76 x 56 cm<br />Exposée au Nationalmuseum de Stockholm en Suède<br /><br /><br /><span style="font-size:180%;color:#000099;"><strong>L'artiste</strong></span><br /><span style="font-size:180%;color:#000099;"></span><br /><strong>Anders Zorn</strong><br /><strong></strong><br />né à Mora le 18 février 1860 et mort à Mora le 22 août 1920, est un peintre et graveur suédois.<br /><br />Son originalité se manifeste dans une œuvre violente, marquée par la vie et les atmosphères. Il est connu pour ses peintures de nu et ses représentations de l'eau.<br /><br />Un musée, abritant la collection Zorn, lui est consacré à Mora<br /><br />(source : Wikipédia)<br /><br /><span style="color:#ff0000;">Best Reg'Arts !</span></div></div></div></div>Reg'Arthttp://www.blogger.com/profile/13217071931627274357noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8701728822234668977.post-61766662470924414512007-12-08T17:42:00.000+01:002007-12-08T18:52:30.857+01:00Jeune homme nu assis au bord de la mer<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjShB9IaP3cx3cP-rCY4icuDm_FvmZd1BEOnwdqllYHeLC6g1j6b6DyDPyWIUwG1HZ6ZAWoWgcls4kJ6_0fD8PRaIXiwM7TMFWToWus0SA__OZVC35fqXjwWm-d8pfYP4ch3WBaNUAW4rg/s1600-h/Jeune+homme+nu+assis+au+bord+de+la+mer+-+Hippolyte+Flandrin.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5141643596398919602" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjShB9IaP3cx3cP-rCY4icuDm_FvmZd1BEOnwdqllYHeLC6g1j6b6DyDPyWIUwG1HZ6ZAWoWgcls4kJ6_0fD8PRaIXiwM7TMFWToWus0SA__OZVC35fqXjwWm-d8pfYP4ch3WBaNUAW4rg/s400/Jeune+homme+nu+assis+au+bord+de+la+mer+-+Hippolyte+Flandrin.jpg" border="0" /></a><strong><span style="font-size:180%;color:#000099;"><br /></span></strong><div><strong><span style="font-size:180%;color:#000099;">L'oeuvre</span></strong></div><div></div><div><strong>Jeune homme nu assis au bord de la mer </strong></div><div><strong></strong></div><div>Figure d'étude</div><div>Dimensions : 115 cm x 98 cm</div><div>Matériaux : Peinture à l'huile sur toile</div><div>Date : 1836<br />Lieu : Musée du Louvre Chassérieu</div><div>Aile Sully - Deuxième étage -Section 63</div><div>Acquisition : Service d'achat aux artistes vivants</div><div></div><div>Ce nu sera expédié comme "envoi" de quatrième année de Pensionnaire à l'Académie de France à Rome. </div><div>Les leçons de Ingres trouvent ici toute leur expression. </div><div>Le corps s'inscrit dans un quasi cercle. </div><div>La toile sera exposée à l'Exposition universelle de Paris en 1855.</div><div></div><div>(source : Insecula)</div><div><strong></strong></div><div><strong><span style="color:#000099;"><span style="font-size:180%;">L'artiste</span> </span></strong></div><div><strong><span style="color:#000099;"></span></strong></div><div><strong>Hippolyte Flandrin </strong></div><div><span style="color:#000000;">né à Lyon </span><span style="color:#000000;">le 23 mars 1803 </span><span style="color:#000000;">décédé à Rome </span><span style="color:#000000;">le 21 </span>mars 1864</div><div></div><div>Une fois reconnu que l'œuvre des frères Flandrin (Hippolyte, Auguste et Paul) est académique, il faut aussi savoir passer à d'autres commentaires.<br /><br />On peut bien sûr rappeler le rayonnement et l'influence d'Ingres sur ces Lyonnais néo-classiques du milieu du XIXe siècle.<br /><br />On peut, plus finement, reconnaître des influences de Poussin dans l'œuvre d'Hippolyte (le plus connu des Flandrin) et dans celle de Paul, son jeune frère. </div><div>Ou, de même, apprécier le maniérisme régional qui règnera sur toute l'œuvre d'Auguste, l'éternellement lyonnais et le plus vieux des frères.<br /><br />Tout cela n'explique pas comment ces trois Flandrin, qui n'en forment aux yeux de l'histoire de l'art qu'un seul, ont pu faire palpiter de frayeur et d'angoisse des générations de petites filles et de petits garçons dans les églises (Saint-Germain-des-Prés, Saint-Vincent-de-Paul, etc.).<br /><br />Et ravir les mêmes, quelques années plus tard, lorsque adolescents devenus, ils passent des heures de méditation béate devant la simple étude du Jeune Homme nu assis sur un rocher.</div><div></div><div>Etrange ambiguïté de cette toile qui m'a fait longtemps succomber… Merveilleuse découverte de la terrible sensualité qui se cache derrière l'académisme le plus rigoureux.</div><div></div><div>(source : Culture & Débats)</div><div></div><div><span style="color:#ff0000;">Best Reg'Arts !</span></div>Reg'Arthttp://www.blogger.com/profile/13217071931627274357noreply@blogger.com0